Carnet de voyage Aqaba

Guide

La station balnéaire jordanienne d’Aqaba se trouve dans un cadre idyllique et ensoleillé sur les rives de la mer Rouge, à l’extrémité sud de la Jordanie

 

Avec des hôtels de toutes les catégories ainsi qu’un développement de quartiers de luxe, Aqaba n’a plus rien à envier aux stations balnéaires des pays voisins. D’autant plus que des investissements sont en cours pour améliorer l’infrastructure de la ville. Ces dernières années des vols charters ont été mis en place directement vers l’aéroport international d’Aqaba afin de permettre aux voyageurs de contourner Amman et le nord du pays s’ils le veulent. 
Certains des meilleurs spots de plongée dans le monde se trouvent sur les récifs coralliens qui longent la côte au sud d’Aqaba. Un magnifique contraste avec les déserts de Petra et Wadi Rum juste à quelques kilomètres.
Le centre-ville d’Aqaba forme un réseau dense de rues et de ruelles regroupées juste derrière la route de la plage. Mais mis à part le shopping et la promenade après la tombée de la nuit, les sites à visiter sont limités à un fort de Mamluk et quelques vestiges archéologiques. Vous allez certainement avoir plus de plaisir dans l’eau et à la piscine de votre hôtel.

 

 

Brève histoire d’Aqaba


La présence de sources d’eau douce s’élevant juste en dessous des plages d’Aqaba a assuré l’habitation presque continue de ce rivage pendant des milliers d’années. Le mot arabe Aqaba est un raccourcissement de « qabat Aila », se référant à l’étroit col de Wadi Yitm qui était autrefois la seule route vers la ville à travers les montagnes au nord.

 

Références bibliques d’Aqaba
L’une des premières références à une colonie à Aqaba vient de l’Ancien Testament (Rois I): le roi Salomon a construit un grand port à Ezion Geber « à côté d’Elat sur la rive de la mer Rouge », à la fois pour le commerce et aussi pour abriter sa nouvelle marine. Au cours des années 1930, les fouilles à Tell al-Khaleifeh, un peu à l’ouest d’Aqaba, semblaient indiquer une occupation à l’époque de Salomon, mais les archéologues, ont plus tard identifié que l’occupation a commencé au cours du VIIIe siècle av. J.-C., bien plus tard que Salomon. Les recherches ont été suspendue car le tell se trouve dans une zone militairement restreinte (frontière israélienne).

 

Les nabatéens à Aqaba
Les Nabatéens contrôlaient une série de ports d’Aqaba tout le long de la côte est du Golfe. L’eau douce d’Aqaba a également fait en sorte que la ville devienne un arrêt de caravane pour les marchands arrivant d’Arabie, avec des routes menant au nord de Petra et de la Syrie, au nord-ouest de la côte méditerranéenne à Gaza et à l’ouest à travers le désert du Sinaï en Egypte. Une route construite par l’empereur romain Trajan en 111-14 après JC  a rélié directement Aqaba à sa capitale provinciale à Bosra (Syrie). 

 

Aqaba durant les Croisades 
Pendant la période byzantine, Aqaba était le siège d’un évêché, et la ville a été la première à tomber aux mains des musulmans en 630. Aqaba a prospéré tout au long de la période islamique. Au Xe siècle, Aqaba était un arrêt important sur la route de pèlerinage à la Mecque.
Après 1115, les Croisés, dirigés par Baldwin de Jérusalem, s’emparent de la ville et construisent un château, bien qu’aucune trace de celui-ci n’ait survécu. En réponse, la résistance musulmane a fortifié une petite île au large, connue sous le nom d’île de Graye (aujourd’hui surnommée l’île du Pharaon). Un siècle plus tard Salah ad-Din a repris Aqaba lors d’une campagne qui l’a finalement conduit jusqu’à Jérusalem.

Un petit fort de Mamluke sur la rive a été reconstruit au début du XVIe siècle, juste avant la prise de pouvoir ottomane. Pendant trois cents ans, Aqaba redevient un important arrêt de caravane, mais l’ouverture du canal de Suez en 1869 lui porte un coup fatal. Pour la première fois, le commerce maritime autour de la région, et entre l’Europe et l’Asie, est devenu une alternative économiquement viable aux caravanes de chameaux. De même, le pèlerinage aux lieux Saints par la mer à travers Suez était devenu préférable au voyage fatiguant à travers le désert jusqu’à Aqaba. La fortune de la ville déclina rapidement, et pendant la révolte arabe de 1917, les forces de Faisal et lawrence furent en mesure de contrôler la petite garnison ottomane en attaquant à travers le désert par le nord. Avec toute l’artillerie défensive dirigée vers la mer, Aqaba est tombé presque sans résistance. 

 

Aqaba au XXIème siècle
Le village de pêcheurs endormi n’a été entraîné dans la modernité qu’à la suite d’un réajustement de la frontière internationale en 1965 : l’Arabie saoudite a obtenu une parcelle de désert intérieur en échange de l’obtention de quelques kilomètres supplémentaires de côtes et de récifs coralliens au sud d’Aqaba. Cela a fait place à la construction d’installations portuaires, et depuis lors Aqaba a vu une résurgence dans le commerce terrestre, bien que les caravanes de chameaux de l’Antiquité ont été remplacés par un flux continu de camions : le port d’Aqaba est le seul point de sortie de la principale exportation de la Jordanie, le phosphate, ainsi que le point de transit pour les marchandises vers et à partir de l’Irak.

Pendant des années, Aqaba a été éclipsée par son grand voisin israélien Eilat, fondé en 1949 et clairement visible sur la rive opposée du golfe d’Aqaba. Avec le récent changement de priorités de l’industrie vers le tourisme de plage, Aqaba autrefois délabrée et mise de côté avec uniquement une industrie de pêche est redevenue une ville moderne est attrayante. Surtout depuis la création en 2000 de la zone économique spéciale d’Aqaba, qui couvre la ville et ses environs.
Aqaba avec sa zone franche qui offre des allégements fiscaux pour les entreprises et des droits de douane réduits, a eu beaucoup de succès et a permis de stimuler la croissance et l’innovation, notamment avec la fondation en 2008 de l’Institut de la mer Rouge des arts cinématographiques de Spielberg.


Avec une fiscalité attractive pour les investissements étrangers à Aqaba, le nombre de projets de développement dans et autour de la ville est vertigineux. Ces dernières années, tout le centre-ville a été rénové, avec de belles installations publiques et une vaste replantation de palmiers. De nouveaux centres commerciaux ainsi qu’un grand nombre d’hôtels ont ouvert et des banlieues résidentielles sont en cours de construction pour répondre à la population en plein boom de la ville.

Tala Bay, ou on y trouve des appartements de luxe, hôtels et restaurants autour d’une marina et plage de sable à 15 km au sud du centre-ville d’Aqaba, est déjà ouvert. Les travaux se poursuivent sur Marsa Zayed, un programme de 12 milliards de dollars financé par Abu Dhabi pour reconstruire une partie entière du centre-ville en déplaçant le port industriel à 20 km au sud jusqu’à la frontière saoudienne, en le remplaçant par des gratte-ciels et des marinas qui s’étendront sur 2 km de ce qui deviendra le front de mer urbain de premier plan.

l’Astrarium de la mer Rouge, un complexe de divertissement à thème de 1,5 milliard de dollars, est prévu pour dans les montagnes au-dessus d’Aqaba, avec des hôtels de luxe, des salles de spectacles, des boutiques et des restaurants aux côtés d’une aventure immersive de divertissement sur le thème de Star Trek. 


 


 

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